ORIGAMI

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QU'EST-CE QUE L'ORIGAMI ?

C’est l’art du pliage du papier

Le terme « origami » vient du verbe japonais « oru » qui signifie  « plier » et du nom « kami » qui veut dire « papier »

C’est un art qui permet de réaliser, à l’aide d’une simple feuille de papier, généralement de forme carrée, une succession de pliages ingénieux, pour arriver, sans découpages ou collages, à la représentation figurative ou non, de différents modèles.

Un peu d’histoire

Bien qu’il soit difficile de déterminer son origine exacte, l’apparition du pliage de papier fait suite à la naissance de ce dernier, en Chine vers le I Ixième siècle avant notre ère. On trouve des traces de pliage dès le IVème siècle avant J-C. Il serait apparu en Chine à l’époque de la dynastie des Han de l’0uest  (-202/-9 av JC) sous la dénomination de « zhézhĭ ».

Il a été apporté au Japon par des moines Bouddhistes au début du VIème siècle.

Les pliages étaient alors destinés à l’emballage des médicaments et des aromates. Ils servaient également dans les rituels religieux  par les moines Shintoïstes, on trouve encore des traces dans les temples actuels sous la forme de serpentins de papier pliés en « zigzag »  (O-Sheda et Gohei).

A partir de l’an mille, on voit apparaître des modèles traditionnels comme le papillon, la grue, la grenouille et le crabe.

A l’occasion des mariages, les flacons de saké sont aujourd’hui encore scellés par un papier plié en forme de papillon.

Il faut attendre le XVème siècle pour que le papier plié adopte un caractère utilitaire lorsque ce matériau soit devenu plus abordable pour les classes populaires.

La fin du XVIIIème siècle marquera un tournant, le pliage de papier prend un sens plus d’activité de loisir avec la parution en 1797 d’un 1er ouvrage dédié à l’art du papier plié, rédigé par le Poète Rito Akisato (1776-1830) et le Moine Rokôan Gido (1761-1834), la rencontre de ces deux personnes est très évocatrice de la place de l’art de l’origami dans la société japonaise.

Le terme « origami » est élaboré en 1880.

Sadako Sasaki et les mille grues de papier

Au japon, l’origami possède à la fois une fonction décorative, mais également une dimension symbolique. Si la grue (orizuru) est l’un des pliages de base de l’art de l’origami, il s’agit d’une figure devenue emblématique à travers l’histoire de Sadako Sasaki (1943-1955), une jeune fille qui fut exposée aux rayonnements atomiques du bombardement de Hiroshima. Frappée d’une leucémie, elle fit le vœu de guérir en pliant mille grues de papier, car une légende japonaise raconte que si l’on plie mille grues, notre vœu sera exaucé. Comprenant qu’elle ne guérirait pas, elle fit un vœu de paix pour le monde, avant de mourir, n’ayant plié que 644 grues. Ses camarades de classe terminèrent son ouvrage et elle fut enterrée avec les milles grues (sembazuru). Une statue à son effigie se trouve dans le parc de la paix à Hiroshima.

C’est grâce au Maître Japonais Akira Yoshizawa (1911-2005) que les différentes traditions ont pu se rejoindre. Il met au point, dans les années 1950, en association avec Samuel L. Randlett, un langage internationale de symboles permettant de déchiffrer tous les livres. Il est considéré comme le maître de l’art du pliage japonais moderne, il est à l’origine de plus de 50000 créations de modèles ainsi que de la technique du papier humide.

Sori Yanagi (1915-2011) fut un des plus éminent designer moderne japonais.

En Europe l’introduction du papier se fait vers le XI ème siècle, mais on s’intéressait au pliage des tissus depuis la fin du Moyen Âge.

A la Renaissance, les cours Européennes usent des pliages de nappes et de serviettes.

L’origami se développe au XVIII ème siècle sous diverses appellation notamment « Amusettes de papier ».

Le pliage est enseigné aux enfants par la transmission familiale, avant d’intégrer les manuels scolaires au début du XIXème siècle.

L’origami aujourd’hui en France est promu par le Mouvement Français des Plieurs de Papier (M.F.P.P.) créé en 1978 par Jean-Claude Correia artiste diplômé des Arts décoratifs. Cette association de bénévoles édite une revue trimestrielle « le Pli ».

Le papier

Les japonais ont amélioré la qualité du papier jusqu’à obtenir un produit qui face l’unanimité « le washi », c’est le plus ancien papier japonais encore produit aujourd’hui, à la main, à partir de l’écorce du mûrier. Il est reconnu au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco depuis 2014. Son processus de fabrication est très long, c’est un papier de luxe solide et doux d’un blanc diaphane qui trouve de nombreuses applications, dans les arts graphiques mais également dans la décoration comme par exemple il sert à la fabrication des parois des lanternes andon ou constitue les panneaux coulissant des maisons traditionnelles. Ce papier porte également en lui une qualité très estimée dans les croyances shinto : le culte de la blancheur. Dans l’esprit japonais, le blanc est pur car il trahi immédiatement chaque défaut ou tâche. Le blanc touche donc à la perfection et la perfection touche au divin. D’autre part, le terme « Kami » signifie à la fois « papier » mais aussi « dieu ». On comprend mieux que la discipline de l’origami ne souffre de « découpes » ou de « collages » on ne coupe pas le « kami » papier au risque de couper le « kami » dieu.

 

 

Mes sources :

       *Mariellebrie.Com

       *Origami.passion.free.fr

       *Wikipédia

       *Wikimini

       *Tête à modeler

       *L’Avant Seine Théâtre de Colombes